Medhi Karkass, 25 ans, a été tué de plusieurs balles le 28 mai dans le quartiers des oriels à Dreux (Eure-et-Loir). Le procureur de la république de Chartres, a indiqué qu'une information judiciaire a été ouverte pour meurtre en bande organisée. Les auteurs des faits sont toujours recherchés.
Depuis l'assassinat de Mehdi Karkas, les quartiers des Oriels et de la Croix-Tiénac à Dreux sont sous tension. Les contrôles de police sont quotidiens.
témoigne la mère de la victime.On ne comprend pas pourquoi personne n'as encore été arrêté alors que des témoins prétendent connaître l'auteur des coups de feu porté à l'encontre de ce jeune.
"L'homme se trouvait, semble-t-il, assis sur un scooter à l'arrêt lorsqu'il a été touché par plusieurs tirs d'armes de poing dans le quartier des Oriels", avait déclaré Rémi Coutin, le procureur de la République de Chartres, dès le lendemain du meurtre, dans une conférense de presse.
Il aurait vu plusieurs individus tirer sur lui à plusieurs reprises avec des armes de poing. Il a été atteint de quatre balles, trois au thorax et une au genou, a précisé le procureur. La victime est décédée quelques minutes après son arrivée à l'hôpital de Dreux, où elle venait d'être conduite par des particuliers.
Recherchés pour meurtre en bande organisée
Pour l'heure, les auteurs des faits sont toujours recherchés. Rémi Coutin a saisi un juge d'instruction pour diriger l'enquête. Une information judiciaire est ouverte pour meurtre en bande organisée. La qualification de “bande organisée” englobe toute forme de complicité, comme la fourniture de l’arme, d’un renseignement utile au meurtrier, la participation directe à l’agression, ou à la fuite du tireur. Cela concerne aussi les personnes qui ont modifié la scène de crime. Car les enquêteurs n’ont quasiment rien retrouvé sur les lieux de la fusillade.
4 balles pour une "histoire de fille"
Selon nos confrères de l'Echo Républicain, les enquêteurs auraient compris le mobile du meurtre : pour une histoire de fille, il a reçu quatre balles, dont deux mortelles. Les deux hommes qui lui ont effectué des points de compression pour stopper l’hémorragie, l’ont transporté l’hôpital, mais il n’a pas survécu à ses blessures.