Une polémique éclate à Villampuy autour d'une antenne-relais de l'opérateur Free qui devait être installée dans une rue résidentielle. Les riverains s'opposent au projet en disant ne pas avoir été consultés. Pour calmer le jeu, le maire de la ville propose d'installer l'antenne sur son terrain.
Les antennes de téléphonie mobile c'est comme les éoliennes : on n'en veut rarement chez soi. C'est le cas à Villampuy, en Eure-et-Loir où une antenne-relais de l'opérateur Free devait être installée dans une rue résidentielle.
En fin d'année, le conseil municipal a voté pourtant à l'unanimité le projet de pylône avec une antenne Free dans le village, à proximité immédiate d'habitations.
"Tout a été fait dans les règles depuis le mois d'octobre", soutient Vincent Lhopiteau, maire de Villampuy. "On en a parlé au conseil d'octobre, de novembre, on a voté à l'unanimité en décembre, j'en ai parlé lors des vœux du maire en janvier. Et lorsque tous les délais ont été dépassés, le collectif a réalisé qu'il y allait avoir des travaux vers le 15 juin."
Mauvaise circulation des informations
Malgré cela les opposants qui parlent d'un risque pour la santé regrettent le manque de communication. Une pétition a quand même commencé à circuler au début de l'été et a recueilli plus de 100 signatures.
"Ca a été présenté vite fait : Free nous a démarché, il y a une proposition d'antenne. On ne nous a pas dit qu'elle faisait 36 mètres de haut et qu'elle allait être implantée au milieu des maisons et tout ce qui s'en suit", s'insurge Lydia Renoult, opposante au projet d'antenne.
Le maire a trouvé une solution pour apaiser la polémique. Il souhaite participer lui-même aux frais techniques d'une autre installation. "J'ai proposé à titre privé mon terrain et en partie, je proposerai de participer au financement."
Cependant, c'est l'opérateur qui aura le dernier mot et il pourra décider de ne rien changer au projet. En effet, le temps des recours est révolu et toute la procédure a été faite dans les règles.