La compagne de l'écrivain a comparu le 9 janvier 2018 devant le tribunal correctionnel de Lisieux pour homicide involontaire. Le procès a été repoussé au mardi 15 mai.
A Loches, commune d'Indre-et-Loire où il était né, l'annonce de sa disparition avait suscité une grande émotion
Août 2017, peu après minuit près de Pont l’Évêque en Normandie, une voiture quittait brusquement une route départementale dans un virage et percutait un arbre.
A son bord l'écrivain et historien Gonzague Saint-Bris. Ce dernier était tué sur le coup. La conductrice, sa compagne Alice Bertheaume, était éjectée du véhicule et grièvement blessée.
Cinq mois après les faits cette dernière comparaissait le 9 janvier 2018 devant le tribunal correctionnel de Lisieux (Calvados) pour s'expliquer sur ce qui s'était passé cette nuit-là.
Audience reportée
Mais le 9 mai, le tribunal a finalement repoussé le procès de la compagne de l'écrivain au 15 mai à 13H30.
La justice a en effet accepté la demande de renvoi d'Alice Bertheaume car la prévenue a eu tardivement le dossier du procès, a déclaré Adeline Guérin, la présidente du tribunal correctionnel de Lisieux (Calvados), en présence de la compagne de l'écrivain âgée de 40 ans.
Yves Mayne, l'avocat d'Alice Bertheaume, a en effet indiqué à l'AFP n'avoir reçu le dossier que le 28 décembre.
Sa cliente est poursuivie pour homicide involontaire par conducteur de véhicule sous l'empire d'un état alcoolique, conduite d'un véhicule à une vitesse excessive, et maintien en circulation d'une voiture sans contrôle technique périodique.
Ecrivain, journaliste
Gonzague Saint Bris est l'auteur d'une cinquantaine d'ouvrages, parmi lesquels une vingtaine de biographies, dont celle du marquis de Sade, du général de La Fayette ou encore d'Alfred de Musset et Alfred de Vigny. Son dernier ouvrage, "Les Aristocrates rebelles" (Les Arènes) était sorti fin
août. Journaliste, il a écrit notamment pour Le Figaro, France Soir, Elle et Paris Match et a animé une émission sur Europe 1. Héritier d'une famille propriétaire du château du Clos-Lucé, près d'Amboise, résidence de François Ier et dernière demeure de Léonard de Vinci, l'écrivain a été
par trois fois candidat malheureux à l'Académie française.