Le procureur de la République, Jean-Luc Beck, est catégorique.
Mercredi 20 juin, un homme a tenté d'agresser des passants sur le pont du fil. Armé d'un couteau, il les a menacés et a tenté de passer par-dessus la rambarde un homme d'une soixantaine d'années.
Autre élément, que nous avions choisi de passer sous silence par précaution : l'homme aurait bien crié "Allahu Akbar, tuez-moi" ("Dieu est le plus grand" ndlr), aux policiers venus le désarmer. Une déclaration qui avait fait craindre une motivation terroriste à ces agressions.
Faire "comme tout le monde"
Ce n'est pas le cas, selon le procureur de la République Jean-Luc Beck, qui a témoigné auprès de nos confrères de la Nouvelle République.
"Il dit ne se souvenir de rien", a-t-il affirmé à propos de l'homme mis en cause, qui aurait, en criant cela, voulu faire "comme tout le monde". Nos confrères précisent que le suspect n'est d'ailleurs pas de confession musulmane. Il aurait consommé de la weed la veille et le matin de l'agression.
Un désavoeu qui permet au moins d'interroger notre regard sur les faits divers et sur l'omniprésente peur du terrorisme.