Pour l'heure, la thèse du suicide est privilégiée par les enquêteurs, des auditions de témoins sont en cours.
Une femme d'une trentaine d'années a perdu la vie après avoir chuté de la tour Charlemagne, située en plein cœur du centre-ville de Tours, ce samedi 17 février. La police nationale a ouvert une enquête et procède actuellement à l'audition de témoins.
Les premiers éléments semblent confirmer la thèse du suicide. Selon une source policière, la jeune femme aurait connu "plusieurs séjours en hôpital psychiatrique". Par communiqué de presse, ce dimanche 18 février, la procureure de la République de Tours, Catherine Sorita-Minard, indique "que la jeune femme s'était éloignée quelques instants du groupe avant de chuter. En l'état, aucun témoin n'a vu quelqu'un s'approcher à proximité de la jeune femme au moment de la chute".
Communiqué de presse, suite à la chute mortelle d'une jeune femme de la Tour Charlemagne à Tours hier après-midi ⤵️ pic.twitter.com/wew86EAsKn
— 🇫🇷 Procureure Tours - Catherine Sorita-Minard (@ProcureureTours) February 18, 2024
Selon les informations de la Nouvelle République, confirmée par la procureure de la République, l'incident s'est déroulé pendant une visite guidée organisée par la Ville de Tours, qui est également la propriétaire de l'édifice, entre 15 heures et 16 heures.
Malgré les efforts de quatre pompiers et du médecin du Service mobile d'urgence et de réanimation (Smur) pour la réanimer, la victime n'a pas survécu à sa chute depuis le belvédère situé à 48 mètres de hauteur.
La tour est fermée "momentanément"
Par communiqué de presse, le maire écologiste de Tours, Emmanuel Denis, a adressé ses "sincères condoléances à la famille" et son "plein soutien à celles et ceux qui ont été témoins de la tragédie", ce dimanche 18 février. Le maire indique également que la tour est "momentanément fermée" et que la municipalité "travaille étroitement avec les enquêteurs afin d'identifier d'éventuelles mesures qui permettraient d'éviter la survenue de nouvelles tragédies".