La France fait face à sa cinquième vague de cas de Covid-19, entraînant également des fermetures de classes. En Centre-Val de Loire, il y en a 198, ce qui représente 1,8% du nombre total.
"Fulgurante" comme la qualifie le porte-parole du gouvernement. La cinquième vague de Covid-19 touche de plein fouet le pays et nos voisins européens, à tel point que l'Autriche a été contrainte de reconfiner l'ensemble de sa population. En France, le taux d'incidence s'élève à 191 cas pour 100 000 habitants. Le seuil d'alerte étant fixé à 100, les indicateurs sont de plus en plus préoccupants.
Cette hausse se traduit aussi par des fermetures de classes dans les établissements scolaires. En Centre-Val de Loire, il y en a 198 ce mercredi 24 novembre, soit 1,8% du nombre total de classes. C'est 87 de plus que le vendredi précédent.
Si le Loiret dénombre le plus de classes concernées, c'est surtout la situation de l'Indre-et-Loire et du Cher qui préoccupe. Leurs taux d'incidence, respectivement 179 et 184 cas pour 100 000 habitants, avoisinent les chiffres nationaux.
Les écoles primaires particulièrement concernées
Selon le ministre de l'Éducation nationale, ce sont surtout les classes "de l'école primaire en particulier, où nous déployons les tests salivaires". En effet le protocole sanitaire impose aujourd'hui la fermeture d'une classe dès qu'un cas de Covid est détecté. Au collège et au lycée, seuls les cas contact non-vaccinés sont contraints de s'isoler pendant une semaine.
"Notre situation est plus favorable que lors des précédentes vagues parce que nous sommes un peuple vacciné. On ne peut qu'inciter à aller plus loin."@jmblanquer appelle à "tester, alerter, protéger" et insiste sur le "respect des gestes barrières." #Covid19 #DirectAN #QAG pic.twitter.com/xHWBPBuSK8
— LCP (@LCP) November 23, 2021
Toujours d'après Jean-Michel Blanquer, 6 000 classes étaient fermées ce mardi 23 novembre à travers le pays. "On constate certains relâchements dans la société [...] Le milieu scolaire n'est pas particulièrement contaminant".
"La situation est tendue" selon le ministre de la Santé
Le ministre de la Santé Olivier Véran reconnaît que "la situation est tendue" et que cela va "durer dans les prochaines semaines". Peut-être jusqu'en janvier, puisqu'il a demandé aux cliniques privées et aux médecins libéraux de "prendre toute leur part" pour assurer la permanence des soins "sur la fin de l'année".
Olivier Véran prendra la parole ce jeudi 25 novembre pour annoncer de nouvelles mesures. Retour du port du masque en extérieur ? Rappel vaccinal pour tous les adultes ? Davantage de contraintes pour les non-vaccinés ? Plusieurs pistes sont pour l'instant à l'étude.