Les salariés du site Faurecia dénoncent les 92 suppressions de postes prévues. Ils se sont mobilisés, ce jeudi, en mettant en place un barrage filtrant devant leur site à Theillay (Loir-et-Cher).
Une quarantaine de salariés de l'équipementier automobile français Faurecia, à Theillay dans le Loir-et-Cher, s’est mobilisée ce jeudi. C'est le troisième débrayage depuis le mois d'octobre.Les grévistes ont établis un barrage filtrant devant leur usine. Toute la matinée et le début d’après-midi, ils ont distribué des tracts aux conducteurs des véhicules.
Ils se mobilisent contre les 92 suppressions de postes annoncées en septembre, sur leur site qui compte 270 salariés. Seul le site solognot est concerné par cette restructuration sur les 330 unités que possède le groupe de par le monde.
Denis Merrien secrétaire du comité central d’entreprise explique : "la direction de Faurécia invoque une baisse d’activité pour justifier cette réduction d’effectifs" . Puis il ajoute : "Elle favorise actuellement les départs volontaires en attribuant des primes".
De plus, la direction a récemment annoncée que contrairement à ce qui était prévu, l’entreprise ne fabriquerait pas les intérieurs de hayon des nouveaux 3008 et Mériva (PSA et Opel).
Les syndicats soulignent que le groupe affiche un chiffre d’affaire de 10,5 milliards d’euros pour le premier semestre de cette année. Denis Merrien conclut en disant sur nos tracts : "Nous mettons en parallèle les 92 licenciements avec le salaire de 9.600 euros/jour de notre PDG"
Une réunion avec la direction est prévue le 19 novembre.