En novembre, on arrête de fumer : opération un Moi(s) sans tabac

En novembre, ça devient une habitude : on arrête de fumer. L’opération Moi(s) sans tabac se fixe comme objectif d’inciter le plus grand nombre de fumeurs à arrêter de fumer, pendant un mois... ou plus !

78 000 morts liés au tabagisme en France chaque année. Ce chiffre parle de lui-même,  fumer tue.
Les fumeurs ne sont pas les seuls concernés : le tabagisme passif tue aussi, et les maladies induites sont souvent longues et douloureuses. En France, 30 % de la population fume.


Un défi à relever, ensemble...

Pour inciter les fumeurs à arrêter, le ministère de la Santé et des affaires sociales a lancé en 2016 l’opération « Moi(s) sans tabac ».
Pour cette 2ème édition, l’objectif est toujours le même : encourager les fumeurs à arrêter la cigarette en les aidant, en leur donnant des conseils et en les suivant durant tout un mois. Car un mois sans tabac, c’est 5 fois plus de chances d’arrêter… ensuite.

En Centre-Val de Loire, plus de 7000 personnes se sont inscrites à l'opération en 2016, en 2017, il faut faire encore mieux. La région compte environ 600 000 fumeurs quotidiens, dont 60% qui déclarent avoir envie d'arrêter (chiffres de l'Agence Régionale de Santé). De nombreux établissements et professionnels de santé sont mobilisés, sans oublier les associations.



Des actions au centre hospitalier Simone Veil de Blois

Après une fan zone à Tours le 4 novembre, une action était menée en Loir et Cher ce mardi 7 novembre. A l’hôpital de Blois, un stand d’information, pour les personnes hospitalisées et leurs visiteurs, mais aussi les soignants, les professionnels de l’hôpital et les étudiants a été mis en place. L'infirmière tabacologue n'a pas hésité à aller à la rencontre des uns et des autres pour les inciter à s'informer et à tester leur taux d'intoxication au monoxyde de carbone.


Durant tout le mois de novembre, des actions de sensibilisation sont menées, avec la possibilié de prendre rendez-vous pour des consultations tabacologiques et l'administration de traitements, gratuits, par substitut nicotinique type patch ou gomme à mâcher.


La cigarette électronique, une bonne alternative

Pour le Docteur Pascale Mardon, responsable médicale de l'unite d'addictologue à l’hôpital de Blois, cette opération, qui connait un grand succès dans les pays anglo-saxons, est une bonne initiative, qui permet de se retrouver et de se motiver les uns les autres pour, essayer de relever le défi, ensemble, dans une bonne ambiance.

Pour ce qui est de la grande question, pour ou contre la cigarette électronique, elle nous l'affirme, c'est très bonne alternative. Il faut savoir que la combustion d’une cigarette dégage 4000 produits chimiques, dont 60 cancérigènes, c'est toujours ça de moins quand vous vapotez...

Pour aller plus loin...

Pour encore mieux vous accompagner dans votre démarche d'arrêt, des équipes, thématiques ou géographiques, et des forums de discussion sont disponibles en ligne. Il suffit de vous inscrire sur internet, sur le site de tabac info service.

Vous pouvez également télécharger une application mobile développée par l'Assurance Maladie et Santé Publique France, en partenariat avec la Société Francophone de Tabacologie. L'an passé, elle a été téléchargée 2539 fois dans la région.

Et pour les adeptes du téléphone, Tabac Info Service :  3989, appel non surtaxé.



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