Le département du Loir-et-Cher est le premier client d'une entreprise tourangelle qui commercialise une bombe aérosol autopercutante virucide. Un systéme destiné à désinfecter les salles de cours des colléges.
Depuis la rentrée, les 26 collèges du Loir-et-Cher bénéficient chaque semaine d'une désinfection des salles de cours avec un nouveau système de traitement contre la Covid-19. Inventé pendant le confinement, et mis en production cet été, le dispositif de désinfection se présente sous la forme d'un aérosol.
Dès le mois d'août, le Conseil Départemental 41 a misé sur l'invention de l'entreprise jocondienne, All Safe Company, en acquérant 6 000 bombes aérosol autopercutantes virucides. Pour un coup de 25 000 euros, le CD41 s'assure la désinfection hebdomadaire de 836 salles de cours. Une opération de désinfection qui vient en plus des protocoles sanitaires mis en place avec l'épidémie de coronavirus.
S'il existe des produits désinfectants en pulvérisateur, l'innovation va venir du procédé : un gaz sec. Ce sera donc une bombe aérosol autopercutante qui sera chargée de diffuser le produit dans l'environnement.
Avec l'aide d'un industriel des aérosols et un laboratoire, "Clean R with" va être produit en grande quantité. Certifiée, normée et traçable grâce à un QR code, la petite canette va séduire d'abord le département du Loir-et-Cher avant de conquérir d'autres marchés.
Collectivités, hôtellerie, entreprises trouvent dans ce procédé un gain de temps substantiel pour éliminer le coronavirus d'un espace fermé. Une bombe de 125 ml traite 125 m3, toute surface confondue et le QR code permet de s'assurer du traitement.
Par ce biais, nous souhaitons rassurer les parents, les élèves, les enseignants et les agents
"C'est un investissement qui a été décidé par le département en complément de tous les protocoles sanitaires qui ont lieu dans les collèges en cette rentrée. Les salles sont donc désinfectées de cette façon une fois par semaine jusqu'à la Toussaint pour le moment ; nous verrons en fonction de l'évolution de l'épidémie si nous devons prolonger le dispositif jusqu'à Noël".