Quatre listes sur six se maintiennent au second tour à Romorantin. Même si l’ancien maire Jeanny Lorgeoux est arrivé en tête, son challenger depuis 2014, Louis de Redon, se dit optimiste pour le second tour… si, second tour, il y a…
A Romorantin, sur six listes au premier tour, quatre se sont qualifiées pour le second. L’ancien maire PS, aujourd’hui divers gauche, Jeanny Lorgeoux est arrivé en tête avec 34,28%. En seconde position, Louis de Redon, le candidat divers centre, à récolté 23,8% des voix. La liste d’union de la gauche de Didier Guénin, ancien premier adjoint de Jeanny Lorgeoux, a obtenu 14,19%. Enfin, la liste d’union de la droite représentée par Raphaël Hougnon se qualifie avec 12,35% des suffrages exprimés.
« Pas de raison que je n’atteigne pas le même score qu’en 2014, les gens ne sont pas si versatiles. »
Si Jeanny Lorgeoux, maire de Romorantin depuis sept mandats, est confiant. Il réalise un score plus bas qu’en 2014 (40,59% au premier tour). Mais il ne s’inquiète pas de la situation, au contraire, il l’explique. Une participation en baisse et la multiplication des listes ont entrainé « une balkanisation, ça a atomisé les voix ». Et ne lui parlez pas de « prime au sortant », « entre (lui) et les Romorantinais, il y a un vieux pacte, malgré les vicissitudes, ils savent que je tiens ferme la barre. » Pour lui, après avoir géré des crises comme la fermeture de Matra en 2004 et la crue millénale de la Sauldre en 2016, celle du coronavirus n’ébranlera pas la confiance de ses administrés. Pas même inquiété par la candidature de son ancien premier adjoint, Didier Guénin et ses 14,19%. « Un bon score compte-tenu des circonstances pour cet homme de qualité, il n’aurait pas été mon premier adjoint pendant 5 ans et demi s’il ne l’avait pas été. » Reste l'effet d'usure pour un candidat présent depuis 35 ans à la tête de la commune.