En mars, deux surveillants avaient été gravement blessés dans cette attaque. Cinq femmes ont été placées en garde-à-vue.
"Agression terroriste dans l’une des prisons les plus sécurisées de France" : le 6 mars, Michaël Chiolo fait la Une des journaux. La veille, avec l'aide de sa compagne, il a grièvement blessé au couteau deux surveillants de la prison de Condé-sur-Sarthe, où il purgeait une peine de 30 ans.Retranchés dans l'unité de vie familiale de la prison, ils sont délogés par le RAID. La compagne de Michaël Chiolo, "la plus déterminée dans cette attaque terroriste", meurt dans l'assaut. Le détenu, qui disait vouloir venger Chérif Chekatt (l'auteur de l'attaque jihadiste du marché de Noël de Strasbourg), est mis en examen.
Les compagnes des co-détenus interpellées
Quatre détenus de la prison de Condé-sur-Sarthe ont rapidement été mis en examen dans ce dossier pour "association de malfaiteurs terroristes criminelle" et l'un d'entre eux pour "complicité de tentative d'assassinats". Parmi eux figure Jérémy Bailly, membre de la filière jihadiste de Cannes-Torcy et condamné pour un attentat contre un commerce juif à Sarcelles, en 2012.
Ce 17 septembre, cinq femmes ont été interpellées, dont une dans le Loiret. Âgées de 18 à 39 ans, elles sont, selon Le Parisien, "les compagnes ou secondes épouses religieuses des personnes mises en examen dans le dossier". Les co-détenus auraient en effet joué un rôle clé dans l'attaque, encourageant Michaël Chiolo à passer à l'acte.
Les cinq femmes ont été placées en garde à vue par les enquêteurs de la Sous-direction antiterroriste. L'enquête devra déterminer si elles avaient connaissance de ce projet d'attaque terroriste.