En 2015, Maddy Amorim a lancé un collectif : "Je nettoie ma Loire", dont l'objectif est de récupérer les déchets dans le fleuve. Le mouvement organise trois opérations de ce type d'ici la rentrée : le 7 juillet, le 18 août et le 15 septembre.
Un "mythe vrai". Lorsque Maddy Amorim et les autres bénévoles du collectif "Je nettoie ma Loire" ramassent les déchets dans le fleuve, il ne pleut jamais. Au grand plaisir de Maddy, la fondatrice. "Il peut pleuvoir avant ou après, mais sinon, il fait toujours beau. C'est un gag !" Dimanche 7 juillet, une nouvelle opération de nettoyage aura lieu à Orléans, Saint-Jean-de-la-Ruelle, Saint-Jean-de-Braye, Jargeau et Combleux. Deux suivront, le 18 août et le 15 septembre.
Une bonne étoile née d'une belle initiative. Il y a quatre ans et demi, Maddy et Marjolaine pique-niquent sur les bords de Loire à Orléans et voient les dégâts : des vélos, des emballages de pizzas, des bouteilles, des canettes... Les deux amies prennent l'habitude de les ramasser puis font un appel sur les réseaux sociaux : "25 personnes ont répondu présent", selon Maddy.Les 7 juillet, 18 août et 15 septembre, de 14h à 18h, participez au nettoyage des bords de Loire !
— Orléans Métropole (@OrleansMetropol) 30 juin 2019
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Plus de 16 tonnes de déchets extraites
Créée depuis, l'association "Je nettoie ma Loire" s'est étendue à Saint-Jean-de-Ruelle, Saint-Jean-de-Braye, Jargeau et Combleux. Un dimanche par mois, au moins 20 bénévoles armés de gants et d'épuisettes se réunissent sur chaque site. Objectif : rendre le fleuve le plus propre possible. "On s'est fait surprendre part cet engouement", avoue Maddy Amorim. Depuis avril 2015, 16,5 tonnes et demi de déchets ont été extraites par l'association.Le champ d'action de Maddy et de sa douzaine de bénévoles s'est même élargi avec des actions destinées aux entreprises ou aux écoles, très demandeuses. "Nettoyer n'était pas suffisant." Alors elle mène des opérations de sensibilisation dans des établissements, comme mardi dernier, au collège Robert-Goupil à Beaugency, lors de la marche pour les éléphants du Laos : "On a créé un jeu type Mastermind avec une série de photos de déchets à mettre en ordre dans un temps imparti."
« Tant que La Loire a besoin... »
Aidée d'autres bénévoles, la fondatrice a également mis en place des vidéos d'animation en 2D, des contes, un atelier de création de monstres en déchets recyclés... Les retours des enfants sont positifs : "Il y a une vraie prise de conscience de leur part. Ils entraînent leurs camarades et même leurs parents parfois. Ils disent "Je ne ferai plus jamais ça"." Le collectif est tellement sollicité qu'il est obligé de faire un tri entre les demandes - il intervient dans une école par mois -, et d'en refuser certaines. "Mais on leur donne des conseils, des précautions à prendre, on partage nos infos, nos documents..."Pour l'heure, Maddy ne compte pas arrêter ses actions. Elle sera chaque mois sur les bords de Loire pour nettoyer le fleuve. "Tant que la Loire a besoin de moi... Ce serait bon signe si l'association s'arrêtait... Je serais contente."