Le corps d’une femme de 72 ans, portant des traces de violence au niveau crâne, a été découvert à son domicile situé à Châteauneuf-sur-Loire. Le décès remonterait au jeudi 11 novembre.
"Assassinat, scellé ne pas ouvrir". Entre les décorations murales en fer forgé et les bacs à fleurs, les scotchs rouges de la gendarmerie tapissent la porte et les fenêtres en bois du petit pavillon de Marie-France Bruneau. C’est dans cette maison, située au bout d’un petit chemin en retrait de la rue de la Touche, à Châteauneuf-sur-Loire que la retraitée âgée 72 ans a été retrouvé morte, dans sa chambre. C’est l’infirmier chargé de lui prodiguer ses soins quotidiens qui a fait la macabre découverte. Le décès remonterait au jeudi 11 novembre, selon une information de nos confrères de la République du Centre.
Suivie par les services sociaux de Châteauneuf-sur-Loire, la retraitée vivait seule à son domicile depuis le décès de son mari il y a deux ans. En raison de son état de santé, la septuagénaire sortait très rarement de chez elle et recevait peu de visites en dehors des quelques personnes chargées de lui apporter ses courses ou de lui faire son ménage.
Enquête en cours pour homicide
Selon les premières constatations, le corps de la septuagénaire présentait des blessures au niveau du crâne. Une mort violente est suspecte qui a entraîné l’ouverture d’une enquête pour homicide. Elle a été confiée aux militaires de la section de recherche d’Orléans.
Le domicile de la retraitée n’ayant pas de voisin direct, les militaires sur place ont interpellé des automobilistes qui fréquentent le quartier pour tenter de recueillir des témoignages de bruits ou va-et-vient suspects qui auraient pu troubler le sommeil des habitants dans la nuit du mercredi 10 au jeudi 11 novembre. Réquitionné pour être témoin de la perquisition des forces de l'ordre au sein du domicile de la victime (une perquisition nécessite la présence de deux témoins, ici l'homme et un gendarme), un voisin décrit un intérieur "relativement en désordre, mais un désordre courant". Les gendarmes ont inspecté par la suite un champ qui borde la maison de la victime et qui permet d’y accéder à pieds sans se faire voir de la rue.
"Est-ce un crime de rodeurs, un crime familial ? Pour l'instant nous n'en savons rien. La gendarmerie est très discrète", déclare une voisine. Interrogée, la procureure d’Orléans, n’a pas souhaité dévoiler davantage d'informations à ce stade de l’enquête afin de laisser la priorité aux investigations. Même son de cloche du côté de la mairie de Châteauneuf-sur-Loire.