En visite à Montargis et Châteauneuf-sur-Loire, le Président de la République a dressé un bilan "positif" de sa politique de formation professionnelle sans oublier quelques mises-en-garde sur la tentation des extrêmes.
François Hollande a été accueilli par un bain de foule de mardi 14 mars, sans doute le dernier de son mandat dans le Loiret.
Objectif premier de cette visite : aborder la question de la formation professionnelle et de l’apprentissage.
Le Président s’est tout d’abord rendu dans l’agence Pôle Emploi de Montargis où il a échangé avec l’un des conseillers, un employeur et un demandeur d’emploi, vantant les mérites de la réforme de la formation professionnelle lancée en janvier 2016 et qui annonçait alors un plan de 500 000 formations.
Un contrat que le président affirme avoir rempli puisque le nombre de formations en France aurait doublé depuis l’entrée en vigueur de la réforme. Le dispositif sera d’ailleurs prolongé en 2017.
De quoi couper-court aux opposants qui voyaient dans ce plan une manipulation des chiffres du chômage : "Certains ont haussé les épaules, d’autres ont dit que c’était pour dégonfler les statistiques. Non, tout ça c’était pour que les demandeurs d’emploi puisse avoir des solutions et pour que les entreprises puissent disposer de personnes qualifiées".
L’argument de l’export contre le repli FN
Citée en exemple, François Hollande s’est ensuite rendu dans l’entreprise Baudin de Châteauneuf-sur-Loire. Cette entreprise de génie civil consacre en effet 3% de sa masse salariale à la formation professionnelle.
Une entreprise également championne française de l’export. L’occasion était donc toute trouvé pour le Président de la République de détourner les futurs électeurs de la tentation des extrêmes :
"Notre avenir commun ne peut pas être dans l’abandon ou dans le repli, il doit être dans l’ouverture."
S’il n’est pas candidat, François Hollande ne se prive pas pour multiplier les mises en gardes contre Marine Le Pen depuis le début de la campagne présidentielle