Un homme a été placé en garde à vue au commissariat d'Orléans pour une agression à la bombe lacrymogène dans un bus fin mars. Touché aux yeux, le chauffeur avait dû s'arrêter en urgence alors qu'il conduisait.
Les faits remontent au 24 mars indique le quotidien La République du Centre. L’agresseur monte à bord d’un bus de la ligne 9, sans masque et sans valider son titre de transport. Le chauffeur alerte alors la police des transports. L’homme, prévenu par une passagère, décide de descendre précipitamment. Devant le refus du chauffeur de s’arrêter, il l’asperge avec une bombe lacrymogène. La victime aura deux jours d’incapacité temporaire de travail.
Les caméras de surveillance ont permis aux enquêteurs de remonter jusqu’au suspect. Il a été placé en garde à vue le 28 avril au commissariat d’Orléans.
C’est la 2e personne interpellée cette semaine pour des faits similaires.
Les agressions se multiplient
Insultes, menaces de mort, jet de bombe lacrymogène, les agressions ont augmenté depuis la crise sanitaire. "Nous enregistrons trois agressions en moyenne par semaine" indique Dimitri Thibault du syndicat Sud TAO. "C'est impressionnant. Les chauffeurs de bus sont pris à partie. Les agents de contrôle sont insultés". Face à cette recrudescence, la police intercommunale des transports semble débordée. "Il y a une dizaine d'agents en service sur l'ensemble du réseau de transports de la métropole orléanaise, c'est insuffisant" avance D. Thibault.