Un arrêté de catastrophe naturelle vient d’être publié au Journal Officiel pour les maisons qui menacent de s’effondrer depuis le 12 janvier 2022 rue de Bourgogne à Orléans. Leur démolition va désormais pouvoir être planifiée.
C’est une décision qu’attendaient impatiemment les sinistrés et les riverains de la rue de Bourgogne à Orléans. Cinq mois après l’évacuation de deux immeubles d’habitations qui menacent de s’effondrer et la fermeture partielle de la rue, l’état de catastrophe naturelle vient d’être officiellement reconnu. En atteste la publication de l’arrêté dans le Journal Officiel ce samedi 25 juin qui qualifie le sinistre de "mouvement de terrain" dont l’origine est naturelle et présente "une intensité anormale au regard de ses caractéristiques."
L’arrêté est également étendu à l’ensemble de la ville pour tout mouvement de terrain (hors sécheresse) compris entre le 12 janvier 2022 et le 16 mars 2022. La totalité des immeubles est donc incluse dans le périmètre pris en compte.
Démolition des maisons et consolidation de la voirie
Attendue pour la mi-mai, la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle a finalement mis plus de temps qu’espéré à arriver en raison des élections législatives. Les assurés ont désormais 10 jours, à compter du samedi 25 juin, pour faire une déclaration auprès de leurs assureurs.
La ville d’Orléans précise dans un communiqué, qu’elle va désormais pouvoir mettre en place un calendrier précis "pour planifier les lourdes et complexes opérations qu’il va falloir maintenant mener", à savoir consolider la voirie et démolir les immeubles situés aux numéros 19 et 21 qui menacent de s’effondrer. Des chantiers qui seront mis en œuvre "à l’issue de nouveaux sondages et d’études complémentaires indispensables."
Le 12 janvier 2022, deux immeubles de la rue de Bourgogne à Orléans avaient dû être évacués après l’apparition d’importantes fissures sur les murs et les façades. Devant la menace d’effondrement, les habitants des immeubles et maisons adjacentes avaient également dû quitter provisoirement leurs logements. La rue avait également été partiellement fermée, provoquant le désespoir des commerçants qui ont vu leur activité décliner lourdement.