Vendredi, des étudiants orléanais ont reconstitué un procès d'assises. Objectif : mieux appréhender la réalité de leur futur métier.
La cour d'assises, comme si vous y étiez. Vendredi 2 mars, dans l'amphithéâtre Cantillon de la fac d'Orléans,s'est tenu le procès fictif de l'affaire des "lésions dangereuses". Sur le banc des accusés, le jeune Théo comparaissait pour le (faux) homicide volontaire par arme blanche de Laura, le 14 février 2018 à minuit, près du lac du campus.
Pendant près de quatre heures, des étudiants en droit ont simulé l'audience en jouant les rôles de magistrat, jurés, avocat général, avocat de la défense et des parties civiles, accusé ou expert. "Je pense que ca les aide à mieux comprendre la règle de droit, estime Corinne Leveleux-Teixeira, professeur de droit.
Porter la robe pour la première fois
Pour les juristes, l'exercice est l'occasion de revêtir les habits de leur future profession, comme pour Honorine Berne, présidente de la cour d'assises le temps d'une après-midi : "c'est un grand honneur de jouer ce rôle-là. Ca m'a apporté de la maturité et de la confiance en soi. Porter la robe est un très grand moment", souligne-t-elle.
A l'issue du procès, le principal suspect a été acquitté, contre l'avis de l'avocate générale ayant requis la perpétuité.
Reportage : Bérénice du Faÿ et Pierre-Dominique Lepais