La ville se porte candidate pour expérimenter le dispositif "police de sécurité du quotidien" annoncé par Emmanuel Macron
La ville d’Orléans est sur les rangs pour accueillir à partir de 2018, une « police de sécurité du quotidien » voulue par le président de la République, Emmanuel Macron. Une quinzaine de sites seront choisis pour expérimenter ce dispositif. Les villes de Toulouse, Lille et Roubaix candidatent également et entrent en concurrence avec Orléans.
Un dispositif encore flou
Devant les 500 plus hauts responsables de la police et de la gendarmerie, Emmanuel Macron s'est engagé à donner aux forces de l'ordre les moyens d'être « plus efficaces », en particulier avec ce dispositif dont le rôle reste à définir. D’après Emmanuel Macron, la « police du quotidien » ne sera pas une copie de la police de proximité instaurée en 1998 par le gouvernement de Lionel Jospin puis supprimée par Nicolas Sarkozy en 2003.« Il nous dit que ce n'est pas le retour de la police de proximité d'il y a vingt ans. Ok. Mais alors c'est quoi en vrai ? Je suis incapable de vous le dire après avoir écouté Emmanuel Macron » a réagi Guillaume Larrivé (LR) qui dénonce une baisse du budget de fonctionnement de la police et de la gendarmerie.
Le retour de la police nationale dans les quartiers permettra de renforcer les liens déjà existants avec la municipale. À Orléans, une quarantaine de policiers municipaux exercent déjà une mission de proximité.