Une manifestation a rassemblé une cinquantaine de policiers sur le thème des conditions de travail. En cause le rythme insupportable des cycles de travail.
La manifestation a conduit les policiers qui n'étaient pas en service, car le droit de grève n'existe pas dans la Police Nationale, du commissariat central d'Orléans à la Préfecture de région. Un comité technique police devait s'y tenir, mais les organisations syndicales ont refusé de siéger et ont déposé une motion exigeant un nouveau cadencement des cycles de travail.
Aujourdhui les fonctionnaires du dispositif "Police Secours", les brigades de roulement, n'ont droit qu'à un week-end de repos toutes les six semaines. Les policiers demandent l'application du nouveau cycle "vacation forte" qui allonge les journées (9h30 contre 8h10 actuellement) mais offrirait deux week-end non-travaillés chaque mois. La Préfecture et la hiérarchie de la Police Nationale à Orléans, qui avaient engagé des discussions en ce sens depuis plusieurs mois, ont récemment fait savoir que ce nouveau cadencement ne pouvait pas être adopté pour l'instant en raison d'un problème d'effectifs.
Le comité technique permettant de rediscuter de cette question polémique sera sans doute reprogrammé dans les quinze jours, mais la colère des policiers ne sera certainement retombée.