Première indemnisation d'une victime du distilbène pour anxiété pour risques de cancers

La Cour d'Appel de Versailles vient d'allouer 15.000 euros de préjudice d'anxiété pour risques de cancers à une victime du Distilbène. C'est une première nationale. Vers une bonne nouvelle pour les victimes présumées ? 

L'avocate orléanaise, Maître Martine Verdier se réjouit. Dans cette affaire, elle défend de nombreuses victimes. C'est historique, pour la première fois, une victime du Distilbène recevra 15.000 euros de préjudice d'anxiété pour risques de cancers.  Le Distilbène, ce médicament, prescrit à  environ 200.000 femmes en France, a engendré des malformations jusqu'à la troisième génération.  Le Distilbène est le nom commercial d'une hormone de synthèse prescrite en France entre 1950 et 1977 aux femmes enceintes pour prévenir notamment les fausses couches. Sa nocivité a été établie chez les enfants exposés in utero, provoquant notamment chez eux des cancers et des malformations de l'appareil génital. En 1977, UCB Pharma avait décidé de rendre publique sa contre-indication aux femmes enceintes en France.


Les filles du Distilbène


Aujourd'hui, on les appelle "les filles du Distilbène. C'est l'aboutissement de plus de 10 ans de procédure judiciaire. Cette décision apporte un espoir  à toutes les femmes concernées par le Distilbène car elle pourrait faire  jurisprudence. 
Le réseau DES a rédigé en 2017 un nouveau document d'information destiné aux professionnels de santé et au public sur les effets du médicament, les modalités de dépistage et de prise en charge des patients.
Un congé maternité exceptionnelle peut être accordé à une salariée enceinte en cas de grossesse pathologique liée à une exposition au Distilbène.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité