Le groupe Vergnet, installé à Ormes dans le Loiret, connaîtra le nom de son repreneur le 30 novembre. Trois entreprises sont en lice.
Le groupe Vergnet était jusqu’à présent le leader mondial des éoliennes de petite et moyenne puissance. L’entreprise a compté jusqu’à 300 salariés hautement qualifiés.
En empêchant l’installation des éoliennes sur une grande partie des Dom-Tom, la modification de la loi sur le littoral a mis fin à ce succès entrepreneurial français. La SA Vergnet s'est retrouvée privée de son marché principal. L’entreprise en a été déstabilisée au point que l’Etat en est devenu l’actionnaire principal par l’intermédiaire de la Banque Publique d’Investissement (B.P.I).
Aujourd’hui, l’entreprise est en redressement judiciaire. Trois repreneurs se sont déclarés auprès du tribunal d’Orléans. Et c’est une P.M.E d’Aix-en-Provence, la société GEP dirigée par des historiques de l’éolien français qui a la préférence du Comité d’Entreprise de Vergnet. GEP propose de conserver 78 emplois sur les 140 que compte le groupe Vergnet.
Le tribunal de commerce d’Orléans se prononcera le 30 novembre. Le CE a d’ores et déjà demandé à l’Etat qu’il assume sa fonction d’actionnaire principal en rentrant dans le plan social de l’emploi destiné aux salariés licenciés.