Huit jours après l'élection d'Emmanuel Macron et à six semaines des élections législatives, le 1er mai a rassemblé son cortège de manifestants un peu partout dans la région.
Quelque 300 personnes à Blois et à Châteauroux, une centaine à Montargis, un millier à Bourges et à Orléans et plus de 1 500 à Tours, les manifestants étaient appelés à battre le pavé en ce 1er mai qui se déroule cette année entre deux évènements politiques, la réélection d’Emmanuel Macron et les élections législatives.
Le 1er mai « constitue une occasion assez exceptionnelle » de défendre le pouvoir d’achat et de manifester contre la retraite à 65 ans avançait Philippe Martinez dans les colonnes du Monde à la veille de la mobilisation.
Avec 4,8 % de taux d’inflation, le pouvoir d’achat reste au coeur des préoccupations des Français. « Je suis retraitée depuis 10 ans et je survis » témoigne une manifestante à Tours. « Les actionnaires engrangent des milliards de dividendes, les plus grosses entreprises se sont gavées pendant la pandémie et les travailleurs, eux, continuent de s’appauvrir » témoigne un autre Tourangeau.
A partir du 1er mai, le Smic augmente de 2,5%. Une hausse annoncée par le gouvernement qui fait passer le salaire minimum à 1302 euros nets, soit 34 € par mois supplémentaires. Une augmentation que la CGT juge encore insuffisante face au surenchérissement du coût de la vie.
Les organisations syndicales réclament également une revalorisation des pensions des retraite de base . Emmanuel Macron s’y est engagé pendant la campagne présidentielle. Elle pourrait intervenir en juillet 2022. Si le locataire de l'Elysée tient sa promesse.