Si vous avez du mal à vous remettre de la soirée du réveillon, pensez à ceux qui dès le petit matin du 1er janvier étaient au travail. C’était par exemple le cas de Florent Leprêtre, agriculteur dans le Loir-et-Cher.
Florent Leprêtre, agriculteur dans le Loir-et-Cher, a passé son nouvel an au milieu de ses bêtes. Il a fêté la nouvelle année comme il se doit mais est à pied d’œuvre dès le jour levé, même en ce lendemain difficile. Car il faut bien nourrir les animaux, y compris le 1er de l'an:
" Même si nous on fait la fête, eux il leur faut leur nourriture, c'est comme nous, on boit un café, on mange une tartine ou deux tartines, en fonction, mais ce matin juste le café c'était suffisant." explique t-il.
La technologie au service des lendemains difficiles des agriculteurs
Les veaux, eux, ne connaissent pas les jours fériés. Après le réveillon arrosé, ce sont eux qui réclament à boire. Une tâche qui se fait matin et soir, tous les jours de l'année à quelques exceptions près. Comme Florent Leprêtre n’est pas seul à travailler sur son exploitation, il peut parfois prendre quelques vacances mais ce premier janvier, c’est lui qui est de garde.Pour l’aider, il peut aussi compter sur la technologie. Un robot lui permet par exemple de ne plus avoir à traire à la main: "Le travail d'astreinte est diminué, par contre il faut toujours surveiller le troupeau, faire boire les veaux, nourrir les animaux, et puis le métier d'éleveur c'est aussi de la surveillance, de l'observation."
Mais cet agriculteur loir-et-chérien est surtout un passionné et comme on le sait, lorsqu’on aime, on ne compte pas … ses heures.
► Regarder le reportage d'Adrien Gavazzi et Jean Christophe Raczy