A l'approche de la campagne présidentielle, les militants politiques en région se mobilisent. Ceux de Jean-Luc Mélenchon militaient à Orléans pour inciter les citoyens à s'inscrire sur les listes électorales.
"La caravane insoumise" de Jean-Luc Mélenchon a repris la route pour sillonner la région Centre-Val de Loire. Après un tour de France au cours de l'été 2016, l'initiative du candidat de la gauche "insoumise" était à Orléans lundi, dans le quartier de l'Argonne.
Cette caravane se donne pour objectif de réconcilier les citoyens avec la politique. Elle milite pour "l'égalité des droits". Sur le site Internet du candidat, on peut lire que "cette campagne d'accès aux droits s'articule avec la campagne d'inscription sur les listes électorales" dont la thématique est "Je vote, ils dégagent!"
Autres étapes
"La caravane insoumise" est également attendue mercredi 21 décembre à Châteauroux, et jeudi 22 décembre à Bourges.Primaire PS : le président du comité d'organisation de la primaire veut une large participation pour peser en faveur du rassemblement à gauche pour 2017
Le président du comité d'organisation de la primaire (Cnop), le socialiste Christophe Borgel, a estimé lundi qu'une large participation au scrutin permettrait de peser en faveur d'un rassemblement avec les camps Macron et Mélenchon en vue de la présidentielle."S'il y a beaucoup, beaucoup de votants à la primaire il y aura une nouvelle situation", a assuré le député de Haute-Garonne au micro de RFI.
Interpellé sur les appels de cadres du parti à un rassemblement des gauches alors que les candidatures de MM. Macron et Mélenchon font peser un risque d'élimination de la gauche dès le premier tour, M. Borgel a reconnu: "ça reste vrai". "S'il y a 2 millions, 2.5 millions, 3 millions voire plus de votants qui viennent, tout le monde aura ce message dans les oreilles. Tout le monde verra que si on veut un candidat progressiste au second tour il faut se rassembler", a-t-il affirmé.
"Ceux qui nous disent: 'on y vient pas parce que c'est une primaire de vieux parti' seront démentis par la mobilisation", a-t-il poursuivi, en référence aux candidats de la France Insoumise et de En Marche, qui ont à maintes reprises écarté toute participation à ce scrutin.
"Chaque électeur (...) a deux messages dans son vote: 'je vote pour celui qui me semble être le mieux à même de représenter mes idées' (et) 'le rassemblement du camp progressiste est nécessaire'", a lancé M. Borgel.
"Sinon on laissera en face le projet d'exclusion de madame Le Pen et le projet de régression de monsieur Fillon", a-t-il mis en garde.
M. Borgel a par ailleurs assuré qu'il n'avait "pas de doute sur le fait que les six candidats qui ne l'emportent pas soutiendront celui qui l'emporte".
"Je crois qu'il y aura un message fort de rassemblement qui pèsera sur Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon", a-t-il conclu.
(AFP)