Des sites Internet recensent les paroles sexistes prononcées au quotidien contre les femmes. Celui consacré aux universités a récemment listé deux exemples entendus à l'université de Tours et à celle d'Orléans.
La lutte contre les propos sexistes est bel et bien engagée et gagne en visibilité.
En Centre-Val de Loire, les universités de Tours et Orléans ont été récemment épinglées par le site Paye ta fac.
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Des sites Internet recensent les paroles sexistes prononcées au quotidien contre les femmes. Celui consacré aux universités a récemment listé deux exemples entendus à l'université de Tours et à celle d'Orléans.
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©France 3 Centre-Val de Loire
En cours de civilisation britannique, un enseignant qui abordait la question des syndicats de femmes au 19ème siècle en Grande-Bretagne, a ainsi déclaré, selon le site : "Women organized themselves, surprinsingly."
En français : "Les femmes se sont organisées, étonnamment."
Un exemple de propos sexiste recensé par le site Paye ta fac
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© FTV
Autre exemple entendu sur les bancs de la fac, cette fois dans le Loiret, le professeur donne des exemples d'objets d'étude liés aux statistiques :
"On utilise les statisques pour tout. Par exemple pour étudier le nombre de partenaires sexuels en un mois pour un homme et une femme. Si un homme a 18 partenaires sexuels, il est un chaud lapin, mais si une femme en a 18, c'est une s****e".
Un exemple de propos sexiste recensé par le site Paye ta fac
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© Paye ta fac
Enfin, dernier exemple entendu sur les bancs de l’université : un enseignant qui vient d’interroger plusieurs garçons pour répondre à sa question voit une étudiante lever le doigt et lui demande : « C’est pour aller aux toilettes ? »
Ces trois exemples racontent une histoire du sexisme ordinaire en France au XXIème siècle. Là, à l'université. Mais la lutte contre le sexisme demeure très vaste. Le site Paye ta schnek est peut-être la plus connue des publications recensant les propos sexistes. Il s'intéresse à ce que l'on entend dans l'espace public et dans les transports en commun.
Mais les sites Internet dédiée aux dénonciations de ce genre de propos se développent et s'attaquent à tous les corps de métier : la presse (Paye ton journal), l'hôtellerie (Paye ton pourboire), le spectacle vivant (Sexisme vivant), le milieu politique (Chaire collaboratrice)...