Suite à la découverte de plusieurs cas d'influenza aviaire en Europe, la surveillance des élevages et des oiseaux sauvages trouvés morts est accrue.
Les préfectures d'Indre-et-Loire, du Loiret et du Cher ont augmenté d'un cran le niveau de risque. Il s'agit de prendre toutes les précautions pour protéger les éleveurs en cette période de grandes migrations. Juste avant les fêtes de fin d'année, les producteurs de foie gras restent vigilants.
La santé des animaux surveillée de près
Dans les zones placées en "risque modéré", les élevages sont surveillés de près. Santé, taux de mortalité, consommations d'eau et d'aliments et chutes de ponte sont examinés chaque jour. Les oiseaux sauvages trouvés morts (groupe de 3 au moins ou d'un cygne) sont particulièrement scrutées. Et les compétitions de pigeons voyageurs sont restreintes.Pour les communes où le risque est estimé "élevé", les volailles et autres oiseaux détenus en captivité sont claustrés. Même si l'homme ne risque rien, puisque ce sérotype de grippe aviaire H5N8 est non zoonotique, il reste hautement pathogène chez les animaux.
Retrouvez un reportage complet dans le 19/20.