Vous vous rappelez certainement de ces petite peluches mi-singe mi-enfant, on les appelait les kiki et plus tard les Monchhichi. Dans le Loir-et-Cher un jeune homme les collectionne par centaines et mets sa passion au service des enfants malades.
Pour certains, c'est kiki pour d'autres Monchhichi, c'est à dire une peluche, de taille variable, représentant un petit singe avec une tête ronde et dure, une tétine à la main, et qui connut un succès international dans les années 1980.
Kévin Durand, un Loir-et-chérien de 31 ans, en possède des centaines ! Des neufs et des collectors, sans compter les innombrables produits dérivés.
"Cette passion a débuté en 2005, lorsque je faisais mes courses dans un centre commerciale et je suis tombé sur un coffret de monchichi, et tout de suite j'ai craqué, peut-être une frustration de ne pas en avoir eu quand j'étais petit... Depuis j'en suis à 300 Monchhichi", nous confie le jeune homme.
Crée en 1974 au Japon, la petite peluche rassemble des passionnés du monde entier que Kevin a rassemblé autour d'une page Facebook. Elle compte aujourd'hui plus de 7 000 membres.
"J'ai besoin de partager Monchhichi parce qu'il apporte tellement de choses ! C'est que du bohneur et je pense qu'en ce moment on a grand besoin de ça! "
Du bonheur, que Kévin Durand ne souhaite pas uniquement partager avec les nostalgiques. De sa passion est aussi née une association. Son but : offrir des peluches kiki aux enfants malades.
"Ca touche les parents trentenaires, les quadragénaires... Forcément, ils ont connu la peluche Monchhichi. Offrir aux enfants hospitalisés une peluche MOnchhichi, ça va forcément créér des liens encore plus forts entre les parents et les enfants et se remémorer des souvenirs"
Entre la recherche de nouvelles pièces pour sa collection, les réseaux sociaux et l'association, Kévin consacre 6 à 8 heures par jour à ses peluches fétiches, une passion dévorante !
Lien vers association pour don: http://www.unamipourlavie.com
Reportage Amélie Rigodanzo et Mélanie Trachsler