L'usine qui monte ces nouveaux Solex est basée à Saint-Lô. Elle est née du rachat par Easybike en 2013, de la société locale Mobiky qui employait "5 à 6 personnes", et, en 2014, des VAE Matra, fabriqués par Lagardère à Romorantin (Loir-et-Cher).
La société de vélos à assistance électrique (VAS) Easybike a commencé jeudi à produire des Solex à Saint-Lô (Manche), dans l'espoir de relancer la marque mythique disparue dans les années 2000, a annoncé la PME."Notre objectif est d'en produire 3.500 cette année" soit 15% de la production du groupe Easybike, a précisé lors d'une conférence de presse à Saint-Lô Grégory Trébaol, directeur général de l'entreprise qui a produit 15.000 VAE (vélo à assistance électrique) en 2016 de marque Easybike et Matra, dont 7.000 à 8.000 en France, à Saint-Lô.
Easybike emploie une trentaine de personnes sur ce site où sont assemblées les pièces détachées des vélos fabriquées pour la plupart à l'étranger, a précisé Benoît Carrelet, directeur du site. Rayons et jantes sont fabriquées par un fournisseur à Saint-Etienne. Les cadres viennent d'Asie.
VAE Matra à Romorantin
L'usine de Saint-Lô est née du rachat par Easybike en 2013, de la société locale Mobiky qui employait "5 à 6 personnes", et, en 2014, des VAE Matra, fabriqués par Lagardère à Romorantin (Loir-et-Cher). Selon M. Carrelet, 40 personnes travaillaient sur les VAE Matra à Romorantin.Les premiers Solex devraient arriver sur le marché "fin janvier début février", selon M. Trébaol. Easybike a pour objectif de vendre les Solex dans 50 à 60 points de vente d'ici à fin juin en France, selon le DG.
Fondée en 2005 et basée à Paris, Easybike emploie 55 personnes au total, contre 25 en 2013.
C'est la troisième fois depuis 1995 qu'une société tente de relancer la légendaire marque Solex. La précédente tentative date de 2009 et la production était en Chine. Le groupe Cible, à l'origine de cette relance, avait ainsi vendu 3.000 Solex en trois ans.
De 7 à 8 millions de Solex ont été vendus de sa première commercialisation en 1946 à l'arrêt de la production par Motobécane en 1988. Le vélo fonctionnait alors avec un mélange d'huile et d'essence.