Plus de 1000 hectares sont déjà partis en fumée depuis fin juin dans le Vendômois. En raison des fortes températures et du vent, les moissons sont compliquées par les nombreux départs d'incendies.
Chaleur et sécheresse font courir de gros risques aux moissons dans le Vendômois. Plus de 1000 hectares ont déjà brûlé, principalement dans des zones agricoles, pour 177 interventions recensées par les secours depuis le 24 juin.Surchargés, les pompiers recommandent à tous une vigilance accrue, et d'éviter de brûler détritus ou végétaux. Un comportement parfois inconscient, qui pourrait être en cause à Danzé (Loir-et-Cher). Hier, 40 hectares de champs et une grange y ont été détruits par les flammes.
Moissonner de nuit pour réduire les risques ?
Mais d'autres actions, plus anodines en cette saison, peuvent aussi provoquer des départs de feu. Le passage de moissonneuses-batteuses par exemple, qui peuvent produire des étincelles en cas de contact avec des cailloux.Les agriculteurs réfléchissent à des solutions, comme la proximité de réserves d'eau ou le travail de nuit. Car la menace risque de se prolonger : le mercure pourrait de nouveau dépasser les 35°C dans le courant de la semaine prochaine.
Le reportage dans le Vendômois d'Alain Heudes et Isabelle Racine :