Le contrat de génération, nouvelle arme anti chômage

Promesse de François Hollande pour favoriser l'embauche des jeunes et le maintien des seniors dans l'emploi, les contrats de génération peuvent désormais être signés depuis le 18 mars. En Corse, ce dispositif pourrait permettre aux entrepreneurs et artisans de transmettre leurs entreprises.

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Le contrat devra être au minimum de 80% d'un temps complet (aide versée au prorata) et l'objectif est la signature de 100.000 contrats de génération en année pleine. En contrepartie, une aide sera versée à l'employeur: 4.000 euros par an pendant trois ans pour les entreprises de moins de 300 salariés.

Ces entreprises pourront l'obtenir si elles recrutent en CDI un jeune de moins de 26 ans (ou moins de 30 ans si handicapé) et maintiennent en emploi un salarié de plus de 57 ans (ou recrutent un senior de plus de 55 ans). "On ne peut pas attendre 57 ans, (...) c'est une barrière" déplore Jean-Charles Martinelli président des artisans-bouchers.

Jean-Charles Martinelli, président des artisans-bouchers; Patrick Pianelli, directeur service économique - Chambre des métiers et de l'artisanat 2B; Vanessa Cottenceau, responsable des ressources humaines d'une entreprise de BTP

Dans l'artisanat, peu de salariés ont une cinquantaine d'années et ce sont plutôt les patrons qui rentrent dans la catégorie des seniors et cherchent à transmettre leur société. En Haute-Corse, d'ici dix ans, un quart des chefs d'entreprises, soit les patrons de 5.000 sociétés, auront plus de 55 ans.

Du coup, ce dispositif, "peut tout-à-fait contribuer à aider le chef d'entreprise, qui potentiellement veut partir à la retraite, à embaucher un jeune qui serait susceptible de reprendre son activité" indique Patrick Pianelli, directeur service économique - Chambre des métiers et de l'artisanat 2B.

Depuis le 18 mars, un site internet est activé pour informer sur le dispositif et les accompagnements, et permettre aux entreprises d'actionner leurs demandes. Au plus fort de sa montée en charge, le dispositif coûtera 920 millions d'euros par an, selon les projections du ministère du Travail.

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