Yvan Colonna refuse de participer au procès en appel des soutiens à sa cavale

Cinq personnes sont poursuivies en appel pour avoir aidé Yvan Colonna durant sa cavale, après l'assassinat du préfet Erignac en 1998. Le procès s'est ouvert jeudi 11 avril à Paris, Yvan Colonna a refusé de quitter sa cellule pour y assister. 

Yvan Colonna incarcéré à la maison d'arrêt d'Arles a refusé d'être extrait vendredi dernier de sa cellule et d'être conduit à Paris dans une maison d'arrêt afin de participer à son procès. Il n'a pas constitué d'avocat.

La Cour d'appel a pris acte de ce refus. Aucune réquisition du parquet pour le contraindre à comparaître.
Yvan Colonna a motivé son refus de comparaître car il se dit innocent et indique qu'il a saisi la Cour Européenne.

Quant aux "soutiens", le tribunal avait prononcé des peines de 10 mois à 3 ans d'emprisonnement avec sursis contre quatre prévenus. Le cinquième, Claude Serreri, ancien beau-frère d'Yvan Colonna, avait été relaxé. Le parquet avait fait appel de ces condamnations et de la relaxe de Claude Serreri.

Dans leur décision, les juges avaient écarté les faits d'association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, pour ne retenir que le recel de malfaiteur, mettant ainsi à mal la thèse d'un réseau structuré, soutenue par le parquet.
"On ne voit même pas l'intérêt d'un appel du parquet", a expliqué Me Eric Barbolosi, avocat d'André Colonna d'Istria, initialement condamné à 2 ans de prison avec sursis. Pour lui, "le parquet s'est retrouvé coincé dans sa procédure".

Outre André Colonna d'Istria et Claude Serreri, sont jugés Frédéric Paoli (10 mois de prison avec sursis en première instance), Marc Simeoni (3 ans) et Patrizia Gattaceca (2 ans).
Marc Simeoni, Frédéric Paoli et Patrizia Gattaceca sont accusés d'avoir hébergé Yvan Colonna. André Colonna d'Istria comparaît lui pour l'avoir mis en relation avec Frédéric Paoli et Claude. Serreri pour lui avoir rendu visite.


Comparution d'Yvan Colonna

Le berger de Cargèse devait comparaître également pour la détention d'un chargeur et d'une grenade défensive lors de son arrestation, en juillet 2003, après quatre années de cavale. En 1ère instance, le tribunal correctionnel avait condamné Yvan Colonna à une peine d'un an d'emprisonnement.  
Au sujet de l'interpellation, l'avocat d'Yvan colonna, Me Garbarini, rappelle que "les membres du Raid ont toujours dit qu'elle s'était passée sans violence et sans difficulté".



 

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