Fin mars 2013, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A s'établit à 14 806 personnes en Corse. Ce nombre augmente de 0,6% par rapport à fin février 2013 (+88). Sur un an, il est en hausse de 12,0%.
En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A augmente de 1,2% par rapport à la fin février 2013 (+11,5% sur un an).
11,9% de hausse sur une année
En Corse, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi de catégories A, B, C s'établit à 17 511 personnes fin mars 2013.Ce nombre croît de 0,7% au mois de mars 2013 (+124).
Sur un an, il augmente de 11,9%.
En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégories A, B, C croît de 0,7% par rapport à la fin février 2013 (+9,8% sur un an).
Les demandeurs d'emploi en Corse en mars 2013
9198 demandeurs d'emploi en Haute Corse et 8314 en Corse du sud
Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C s'établit à 8 314 dans le département de Corse du Sud, fin mars 2013.
Ce nombre augmente de 0,6% sur un mois (+48). Sur un an, il est en hausse de 11,6%.
Mars 2013: les chiffres en Corse du sud
Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C s'établit à 9 198 dans le département de Haute Corse, fin mars 2013.
Ce nombre augmente de 0,8% sur un mois (+77). Sur un an, il est en hausse de 12,2%.
Mars 2013: les chiffres en Haute Corse
En savoir plus sur les statistiques du chômage et de l'emploi sur le site officiel du Ministère du Travail ainsi que sur le portail des politiques publiques de l'emploi et de la formation professionnelle.
Consulter également pour la région Corse, le site officiel de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi ( Direccte) de Corse.
Le triste record de 1997 en mémoire
Le record du nombre de demandeurs d’emploi sans activité avait atteint 3,195 millions en janvier 1997.La situation de 1997 était toutefois plus dégradée, puisque la population en âge de travailler était moins nombreuse (25,6 millions, contre 28,3 millions en 2011, selon les plus récentes données de l’Insee).
Le taux de chômage, qui rapporte le nombre de chômeurs à la population active, tourne ainsi autour de 10,2%, alors que le record enregistré à deux reprises, en 1994 et 1997, est de 10,8% en métropole.
20.000 emplois d’avenir fin avril
Pour autant, le chef de l’Etat maintient son «objectif» d’inverser «à la fin d’année» la courbe du chômage.
Dans son «programme de stabilité», présenté le 17 avril, le gouvernement prévoit - malgré une estimation de croissance quasi-nulle de 0,1% en 2013 - une légère reprise des créations d’emplois au second semestre et un recul du taux de chômage au dernier trimestre 2013.
Les économistes estiment que, pour renverser la courbe, une croissance d’au moins 1,5% est nécessaire.
L’engagement du président sera tenu «grâce notamment à la reprise progressive de l’activité et aux premiers effets des nombreux dispositifs de soutien à l’emploi mis en place depuis dix mois», affirme Bercy.
Fin mars, François Hollande affirmait que «tous les outils» étaient sur les rails pour la «bataille» contre le chômage: emplois d’avenir, contrat de génération, crédit d’impôt compétitivité et emploi (CICE) et loi sur la sécurisation de l’emploi.
Six mois après leur lancement, les emplois d’avenir peinent à décoller: fin avril, 20.000 environ devraient avoir été signés sur un objectif de 100.000 fin 2013.
Malgré des subventions élevées (75% du Smic dans le secteur non marchand), les employeurs restent frileux face à des candidats pas ou peu diplômés.
Le CICE devrait quant à lui permettre de sauver 15.000 emplois au premier semestre 2013, selon l’Insee.
Le contrat de génération, qui vise à favoriser l’embauche des jeunes et le maintien des seniors dans l’emploi, via des incitations financières, est lui opérationnel depuis début mars.
Le gouvernement en espère 500.000 embauches de jeunes en CDI en cinq ans et autant de seniors maintenus dans l’emploi.