Début novembre, le premier crématorium de Corse ouvrira ses portes à Bastia (Haute-Corse). Depuis quelques années, c'est une tendance qui va en s'amplifiant. Les Corses sont de plus en plus nombreux à faire le choix d'une cérémonie du souvenir laïque ou civile, pour la crémation.
En une génération, la crémation en France est passée de 1% à plus de 30% aujourd'hui, selon le Crédoc. En Corse, bien que la région soit encore très attachée à des obsèques religieuses, la tendance est également à la hausse, proche des 20% en 2012.
Jusqu'ici, les incinérations se faisaient sur le continent, entraînant pour les familles des frais très importants. Mais c'est surtout le manque de place dans les cimetières qui a accéléré le mouvement, de même que certaines préoccupations écologiques (laisser des cendres plutôt qu'un cadavre).
Enfin, il y a le coût de la crémation, moins cher que l'inhumation, selon les crématistes. Mais sur ce sujet, les calculs divergent, entre ceux qui affirment un coût jusqu'à 30% moins chère qu’une inhumation, et ceux qui, ayant intégré tous les services payant, arrivent à des coûts quasi-équivalents.