Malgré une importante mobilisation, le mystère reste entier depuis la disparition le 18 septembre 2013 à Ajaccio, d'Hubert Boiron, un touriste isérois de 82 ans. Sa famille multiplie les appels à l'aide. Dans un courrier, ses proches lancent un appel pour que soient relancées les recherches.
Dans une lettre manuscrite de deux pages, adressée à France 3 Corse, ses proches rappellent comment cet homme "robuste physiquement et pourvu d'un mental à toute épreuve (...) s'est volatisé."
"Aucun témoignage, aucune information sérieuse, aucun indice" n'a permis de donner "une base solide de recherches possibles" précise encore le courrier.
La lettre dans laquelle les proches d'Hubert Boiron lance un nouvel appel à l'aide
Hubert Boiron, 82 ans, qui réside à Ornacieux (Isère), a disparu au terme d'une visite, avec son épouse et un groupe de touristes isérois, de la maison natale de Napoléon, dans le centre-ville d'Ajaccio. Le groupe d'une cinquantaine de personnes devait effectuer un séjour de plusieurs jours en Corse.
Hubert Boiron et ses compagnons devaient rejoindre un autocar à la gare routière, distante de quelques centaines de mètres de la Maison Bonaparte.
L'octogénaire, qui portait sur lui sa carte d'identité et une somme de 50 euros, a été vu marchant sur le trottoir, en queue du groupe qui progressait en file indienne vers son point de regroupement à la gare routière, avant de disparaître.
Depuis ce jour malheureux du 18 septembre, jour de sa disparition, c'est le silence absolu.
Pour la famille de l'octogénaire c'est l'incompréhension total. "Comment cet homme lucide, qui s'exprime clairement, qui a un comportement social et équilibré, puisse disparaître de l'horizon et du regard de la foule, sans laisser de trace, un soupçon de mémoire de son passage ?
Un dispositif de recherches avait été mis en place par la Sécurité publique avec notamment la mise en oeuvre de chiens et de plongeurs dans le port d'Ajaccio le long duquel le groupe était passé.
Des appels à témoins et des photos avaient été diffusées dans la presse locale et montrées aux commerçants et aux passants par des patrouilles de police sont demeurés sans résultat. Dans l'angoisse, sa famille a porté plainte contre X "pour que le dossier reste ouvert". Une instruction a été ouverte au tribunal de grande instance d'Ajaccio.