Les syndicats de la SNCM (CFE-CGC, CGT), représentés au Conseil de Surveillance de la compagnie, mettent en doute les comptes présentés par la direction de Transdev le 9 Avril.
Le mercredi 9 Avril, le PDG de Transdev, Jean Marc Janaillac, présentait les comptes du groupe Transdev à la presse dans son siège d’Issy les Moulineaux.
France 3 Corse était présent à cette conférence de presse.
Selon Jean Marc Janaillac : « Transdev ayant dû passer une provision de 107 millions d’euros qui explique en grande partie les 130 millions de pertes du groupe l’an dernier. »
La direction de Transdev entend ainsi faire porter le chapeau des mauvais résultats du groupe à la seule SNCM.
Cette présentation des comptes tend à justifier la volonté de Transdev de se désengager de L’actionnariat de la compagnie. Pour le PDG du groupe « nous n’avons pas les moyens de financer le fonctionnement courant (...) ni de financer un plan à long terme auquel nous ne croyons pas. ».
Suite à cette conférence de presse les syndicats se sont élevés contre cette présentation des chiffres et ont rappelé les échanges de courrier entre les différents partenaires : ministère des transports, Transdev et organisations syndicales.
TRANSDEV REAGIT AU PREAVIS DE GREVE DE LA SNCM
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Des doutes sur les comptes présentés
Le secrétaire des marins CGT était présent dans les murs de Transdev le 9 avril. Frédéric Alpozzo a émis des doutes sur la façon dont les comptes ont été présentés.
De son coté, le syndicat des cadres de la compagnie - la CFE-CGC - pose la question dans une communication à la presse : « comment ne pas douter de la cohérence ou de la sincérité des comptes de VEOLIA TRANSDEV (…) ? »
Les questions posées par Maurice Perrin (CFE-CGC SNCM)
Les échéances semblent se rapprocher
On sait, depuis le 9 Avril, qui va représenter les transports au gouvernement. C’est le choix de la continuité avec Frédéric Cuvillier qui passe de ministre de plein exercice dans le précédent gouvernement au poste de Secrétaire d’État.
La nuance est dans le titre. Il n’est pas sur que cela change quelque chose à la gestion du dossier.
Une fois passées les élections municipales, la question revient à sa plus simple expression : l’État a-t-il la volonté d’empêcher la disparition de la SNCM et de plus d’un millier d’emplois ?
Selon plusieurs observateurs, nous devrions être fixés dans peu de temps.