Lourdement sanctionné par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel à six mois de suspension pour le coup de tête asséné à Thiago Motta, le 16 août dernier dans les vestiaires du PSG, l'attaquant bastiais a décidé de faire appel.
"Au regard des éléments du dossier, quelle que soit la gravité du geste qui, s’il est inexcusable, reste explicable, au regard des règlements de la LFP et du fait que le joueur a fait l’objet de provocations et d’insultes, sans qu’il y ait d’ITT, la sanction apparaît disproportionné", a déclaré à l'Equipe.fr l’avocat du Brésilien Me Olivier Martin.
"Le joueur, dont la suite de la carrière peut être remise en cause par cette décision, a décidé de faire appel sans attendre la notification de la décision" a-t-il précisé.
Selon Me Martin, Brandao a payé le prix fort alors que les barèmes de la Fédération Française de Football ne prévoient qu'une sanction de 8 matches si la victime n'a pas fait l'objet d'une interruption temporaire de travail (ITT) supérieure à 8 jours.
Or Motta, qui a souffert d'une "fracture du nez non déplacée", figurait six jours plus tard sur la feuille de match d'Evian/Thonon-PSG (0-0) sans toutefois entrer en jeu.
L'attaquant brésilien de Bastia Brandao a été suspendu six mois ferme jeudi par la Ligue de football professionnel pour le coup de tête asséné au milieu du PSG Thiago Motta dans les couloirs du Parc des Princes, le 16 août.
Si la sanction est maintenue, le Brésilien, déjà suspendu à titre conservatoire, ne pourra pas faire son retour à la compétition avant le 21 février 2015.
Auparavant, il sera jugé le 3 novembre par un tribunal correctionnel pour violences volontaires avec préméditation commises dans une enceinte sportive. Il risque une peine de prison, une amende et une interdiction supplémentaire de se rendre dans une manifestation sportive.