SNCM : les trois candidats à la reprise ont déposé de nouvelles offres

Les trois candidats à la reprise de la SNCM ont déposé mercredi de nouvelles offres. Le tribunal de commerce de Marseille doit les examiner le 27 mai.

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Trois repreneurs potentiels sont en lice: le groupe corse Rocca, l'ex-directeur du port de Marseille Christian Garin et la société Baja Ferries. Le tribunal de commerce de Marseille doit les examiner le 27 mai.

Le 11 mai, le tribunal de commerce de Marseille avait pressé les trois candidats d'améliorer leurs offres sous dix jours et prolongé la période d'observation de six mois, sur fond de tractations entre Bruxelles, l'Etat français et les actionnaires de la compagnie maritime.

Ardoise de 440 millions d'euros rayée​

La Commission européenne considère qu'en cas de reprise de la SNCM, la compagnie maritime qui serait alors créée n'aura pas à rembourser à Bruxelles les 440 millions d'euros d'aides publiques jugées illégales, avait par ailleurs annoncé mardi le secrétaire d'État aux Transports Alain Vidalies.

Cette condamnation européenne était suspendue comme une épée de Damoclès au-dessus de la compagnie maritime, placée en redressement judiciaire le 28 novembre.

Elle  avait officiellement poussé les actionnaires, Transdev (66%) et l'Etat (25%), à précipiter le redressement judiciaire. Celui-ci doit permettre, selon eux, de s'en affranchir, à condition de recréer une société suffisamment différente pour pouvoir parler d'une "discontinuité économique".

Pas de transmission de la DSP

L'autre grand point d'interrogation du processus de reprise de la compagnie, qui compte quelque 1.500 salariés en CDI, portait sur la transmissibilité de la délégation de service public (DSP) de la desserte entre la Corse et le continent de 2014 à 2024, un méga-contrat de 570 million d'euros.

Le 7 avril, l'attribution de cette DSP à la SNCM et à La Méridionale avait été annulée – à compter d'octobre 2016 - par le tribunal administratif de Bastia, à la suite d'une plainte du concurrent Corsica Ferries.

Dans un courrier aux autorités françaises daté du 27 avril, Bruxelles avait en tout cas clairement prévenu: la DSP ne saurait être transmise à un quelconque repreneur, condition à ses yeux de cette fameuse "discontinuité économique".
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