Une délégation du collectif du 5 mai a été reçue ce 16 juin à Paris par Thierry Braillard, le Secrétariat d'Etat chargé aux Sports. Thierry Braillard a confirmé qu'il n'y aurait plus de matches de football en France lorsque le 5 mai tombe un samedi.
Le Secrétariat d'Etat considère également que la catastrophe de Furiani est un drame National et pas uniquement Corse. Ainsi, une plaque va être apposée au ministère afin de pouvoir commémorer cette tragédie chaque année. La réunion s'est tenue en présence de Paul Giacobbi, président du Conseil exécutif de Corse.
Cette proposition répond, mais en partie seulement, à la demande d'associations corses et du SC Bastia (L1) qui réclament que plus aucun match n'ait lieu les 5 mai, quel que soit le jour de la semaine à laquelle tombe cette date.
Cette proposition doit désormais être acceptée "par l'ensemble des parties prenantes" avant d'être définitivement adoptée, a souligné le ministère dans son communiqué. Cette offre a été faite mardi, au terme d'une réunion avec des membres de l'association corse "Collectif du 5 mai", des représentants des instances du football et de Paul Giacobbi, député (PRG) de Haute-Corse et président du Conseil exécutif de Corse.
La question du 5 mai est l'un des nombreux points de crispation entre le SC Bastia et la Ligue de football professionnel. Le 11 avril, avant la finale de la Coupe de la Ligue contre le Paris SG, au stade de France, les joueurs corses avaient ainsi arboré un t-shirt porteur de la mention "pas de match le 5 mai".
En cas de 5 mai en semaine, des matchs pourraient bien être joués, selon le projet du ministère. Mais un hommage serait alors rendu lors de l'ensemble des rencontres disputées, que ce soit via une minute de silence, d'applaudissement, le port d'un brassard ou la lecture d'un message.
Reportage: P.Paumier; G.Leonetti; E.Beaugé