Les médecins de l'hôpital Nord ont effectué un premier bilan des dommages causés au cerveau dans la journée. Pour l'heure, il n'y a pas d'amélioration de sa situation.
Deux jours après sa violente agression à la prison d'Arles, Yvan Colonna est toujours dans un coma post-anoxique, qui correspond à un type de coma consécutif à une privation d'oxygène dans le cerveau. Si les prochaines heures seront selon ses médecins déterminantes, aucune lésion cérébrale n'a à ce stade été détectée au cours des analyses du militant nationaliste, toujours pris en charge en service de réanimation de l'hôpital Nord de Marseille.
Une lueur d'espoir pour Yvan Colonna et sa famille, qui l'a rejoint à son chevet dans la soirée du mercredi. Lueur qu'on pensait presque définitivement éteinte dans les heures suivant son attaque. En cause, des informations émanant de source familiale, judiciaire et même ministérielle, qui ont laissé entendre, très tôt, le décès du détenu condamné pour l'assassinat du préfet Claude Erignac.
La nouvelle de l'agression d'Yvan Colonna est révélée par plusieurs médias dès midi. Les avocats du militant sont contactés, qui indiquent alors ne pas détenir plus d'informations. À 13h, le parquet de Tarascon indique ne pas confirmer ou infirmer l'information, à l'instar de la maison centrale d'Arles.
Rapidement, le décès d'Yvan Colonna est annoncé à sa famille, puis à des médias par des sources notamment médicales et policières.
Si la gravité de l'état de santé d'Yvan Colonna est toujours bien réelle, son pronostic a depuis été réévalué : d'abord en parlant d'état de mort cérébrale, puis mort clinique, et finalement l'état de coma post-anoxique dans lequel le détenu est désormais plongé.