Assemblée de Corse : quelles sont les attentes des élus avant la visite du Premier ministre ? 

Quelques jours avant la visite du Premier ministre, à l’Assemblée de Corse se pose : quelles sont les attentes de ses élus ? Le calendrier n'est pas encore officiel, mais aucune rencontre n'est prévue à la collectivité. 

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À quelques jours de la visite du Premier ministre, le temps des positions publiques n'est pas encore venu pour Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni. Mais l'exécutif et la majorité s'étonnent. 

Aucune rencontre n'est prévue entre Édouard Philippe et les élus de cette assemblée. Les relations ne semblent pas s'améliorer. 

« Il n’y a rien qui laisse préjuger de relations plus apaisées et plus constructives entre la Corse et Paris. S’il s’agit de simplement participer à des mondanités avec des représentants du gouvernement français, nous ne serons pas de la partie. S’il y a un dialogue serein et fécond, nous sommes prêts à discuter du mandat que les Corses nous ont donné », indique Petru-Antone Tomasi, président du groupe Corsica Libera. 
 

Changement de stratégie 


Dès janvier, les rapports entre le gouvernement et les nationalistes se sont dégradés. Depuis Paris, à quelques jours de la visite d'Emmanuel Macron, un appel à manifester avait été lancé. 

L'opposition plaide cette fois pour un changement de stratégie. « L’erreur qui a été commise en précédent la visite du président de la République d’humeurs mises au jour, ne doit pas aujourd’hui être d’actualité. Laissons le Premier ministre arriver », soutient Jean-Martin Mondoloni, président du groupe Per l'avvene. 

 


En octobre, Bruno Lemaire a joué la carte de l'apaisement. Mais jeudi, en pleine polémique sur les gilets jaunes, l'assemblée a demandé au Premier ministre de ne pas augmenter le prix du carburant en Corse

Provocation ou aspiration légitime ? Réponse : « Nous sommes loin de l’affront qui avait été fait lors de la visite de président Macron qui était de manifester juste avant son arrivée. Là, au contraire, c’est simplement une entente de la souffrance de ces gilets jaunes », estime Valérie Bozzi, présidente du groupe La Corse dans la République.

Désormais, les services de la collectivité attendent de connaître le calendrier exact d'Édouard Philippe.


 
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