Coggia : des tonnes de déchets en décomposition s'accumulent sur le stade

Suite au blocage de la décharge de Vico, certains camions déposent directement les poubelles sur le stade de Coggia. Plusieurs tonnes de déchets en décomposition s'y accumulent depuis mercredi.

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Depuis ce mercredi, les habitants de Coggia assistent à un triste spectacle. Plusieurs tonnes de déchets en décomposition s'accumulent sur le stade.

"Lorsque je me suis levé et que j'ai ouvert la fenêtre, j'ai pris une bouffée de mauvaises odeurs. J'ai regardé de plus près et j'ai vu des camions qui étaient en train de vider les poubelles sur le stade, devant la place de l'église" s'indigne Constantin Mattei, riverain de Coggia-Sagone.

Depuis le 17 septembre, le sort des ordures de Coggia est suspendu suite au blocage de la décharge de Vico.

"Une solution prise en urgence"

Les villageois auraient souhaité voir ces déchets entreposés à un autre endroit, comme sur le terrain communal d'une 60 hectares situé le long de la départementale. Une idée réfutée par Matthieu Rubini, le maire de Coggia-Sagone, car le lieu est classé site remarquable.

"On a choisi le stade avec l'ensemble des élus. Il fallait trouver une solution en urgence compte tenu que depuis trois jours, je reçois des appels concernant la sécurité et la santé publique" explique Matthieu Rubini. 

Des apports limités aux 33 communes du canton

Le collectif Pà un pumonte pulitu a manifesté ce mercredi devant les grilles du conseil départemental, en marge de la réunion entre les maire du canton de Vico et le Syvadec. Une réunion dont l'objectif était de sortir de la crise des déchets. Une motion a été votée par les maires du canton Sevi-Sorru-Cinarca.

"Jusqu'au 13 novembre, les apports sont limités uniquement aux trente-trois communes du canton. Cela a été validé par 31 maires sur 33" indique Paul Medurio, du collectif "Pà un Pumonte pulitu.

A cette date, une décision sur la limitation du site de Vico aux seules communes du canton devrait être prise. Quant au déblocage de la décharge, il devait être discuté mercredi soir lors d'une réunion du collectif un pumonte pulitu.

 

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