La nouvelle collectivité de Corse est le premier employeur de Corse. Nouveauté cette année, avec la fusion des deux départements et de la collectivité territoriale, tous les personnels votent ce jeudi 6 décembre, pour les mêmes représentants.
Ce jeudi, à Bastia, le dépouillement a débuté. Les urnes sont chargées.
Dans les couloirs de l'Assemblée de Corse, les votants se sont déplacés en nombre, tout au long de la journée, pour les élections professionnelles syndicales. Ils sont 4 330.
Les dernières élections datent de 2014, la collectivité unique n'était pas encore mise en place. Les votes se déroulaient au sein de trois entités : les deux conseils départementaux et la collectivité de Corse.
Avec ces nouveautés, les syndicats ont dû s'adapter. « Chacun vient avec ses problématiques, liées aux anciennes entités. C’est un travail supplémentaire, mais qui a commencé, pour nous dès 2014. C’est depuis cette date que nous travaillons à la création de la collectivité de Corse », explique Jean Thomas Poletti, représentant CFDT.
Les fonctionnaires de la collectivité de Corse devront choisir leurs représentants parmi cinq syndicats : SNT, CGT, FO, CFDT et STC. Ils siégeront dans plusieurs instances. « Les enjeux sont importants. Les agents vont élire leurs représentants dans diverses commissions », souligne Jean-Louis Santoni, directeur général des services à la Collectivité de Corse.
En vue principalement par les syndicats : le comité technique. C'est ici qu'ils peuvent s'exprimer et émettre un avis sur les différentes décisions, par exemple le vote d'un organigramme, comme cela a pu être le cas en avril dernier.
Pour le STC, actuellement majoritaire, la tâche paraît plus difficile que pour les autres. « Sachant que tout le monde dit que nous sommes proches des élus… Pour nous non. Entre les élus et les syndicats, il y a un monde. Chacun est d’un côté de la table, chacun doit faire ce qu’il à faire. La méthode qui est mise en place par l’administration ne nous convient pas. Elle est complètement déconnectée de la réalité. Aujourd’hui, il ne faut pas que l’administration face de l’administration au rabais », soutient Patrick Clemenceau, représentant STC.
Arrivés en tête 2014, le STC compte bien conserver leurs sièges voire faire mieux.