Pour la séance inaugurale de la nouvelle Collectivité de Corse, plus d'une centaine de journalistes ont été accrédités mais ils ne se sont pas tous présentés. Pourtant après le référendum d'auto-détermination en Catalogne, la presse s'intéresse à la situation politique en Corse.
Après avoir interviewé Gilles Simeoni mardi matin, avant la séance inaugurale, France Inter avait également missionné un envoyé spécial à Ajaccio...
« Le dossier Corse est très important en terme de politique française. Les discours des nationalistes ont une vraie répercussion et sont pris très au sérieux par Paris », pense Cyril Graziani.
Peu de médias ont fait le déplacement. On annonçait 120 reporters sur place, des médias internationaux… Mais seul un journaliste de Zurich du Zurcher Zeitung, qui préfère rester discret, suit l'évènement. Les salles de presses sont vides, les micros moins nombreux que prévus.
C'est sur l’Agence France Presse que les médias liront les comptes-rendus.
« C’est quand même historique que les nationalistes aient raflé, à ce point-là, la majorité des sièges donc cette séance inaugurale ne ressemble pas vraiment aux autres », souligne Julie Pocorel.
Les deux présidents de la collectivité unique risquent d'être très sollicités dans les jours à venir.