Conflit agricole en Corse : les mesures de la préfète de région

Ce jeudi 31 octobre, suite à la réunion qui s’est tenue mardi dernier au ministère de l’Agriculture, la préfète de Corse a présenté ses mesures pour tenter de mettre fin au conflit agricole en cours dans l’île. 

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Quelques jours après la réunion qui s’est tenue au ministère de l’Agriculture, la préfète de Corse a présenté ses mises en place pour tenter de mettre fin au conflit agricole en cours dans l’île. 

 

Ce jeudi 31 octobre, Josiane Chevalier a indiqué : la suppression des contrôles par photo interprétation a également été annoncée.la réouverture du délai de contestation pour ces dernier. 350 dossiers sur 2.150 sont concernés. Ainsi, les agriculteurs qui ont déjà été contrôlés et sont en attente du versement des primes peuvent désormais se tourner vers une nouvelle cellule de crise.

« Le ministre de l’Agriculture a pris la décision de rouvrir la période contradictoire, soit la période d’échanges entre l’agriculteur et les contrôleurs pour que l’agriculteur puisse faire valoir la réalité de son exploitation et de ses parcours. Le ministre a accepté que par simple courriel, les deux tiers d’agriculteurs qui n’avaient pas engagé cette procédure puissent le faire », détaille la préfète de Corse. 
 

11 nouveaux contrôleurs

 
Autre mesure présentée ce jeudi : l’arrivée de 11 nouveaux contrôleurs sur l’île. Ces contrôleurs iront sur les exploitations. 
 « Cette visite sur place va permettre de lever les difficultés d’interprétation que la photo interprétation n’a pas pu révéler. Les contrôleurs se rendront sur place et pourront parler avec l’agriculteur sur sa déclaration et les surfaces éligibles aux aides », indique Sabine Hofferer, directrice régionale de la Draaf. 

Cette mesure est nécessaire puisque la Commission européenne fait peser sur la France une menace politique et financière. « La somme est de 1.4 milliard que la commission nous dit ne pas vouloir rembourser si nous ne sommes pas capables de mener cette campagne de contrôles. C’est un enjeu énorme », reprend Sabine Hofferer.

Reportage :
 

Altiani


Une réunion s’est tenue à Altiani dans l’après-midi. Autour de la table : représentants de la majorité territoriale, mais aussi d’autres groupes politiques comme Per l’Avvene aux côtés des syndicats agricoles. 

Trois heures de discussions à huis clos ont abouti sur une nouveauté : « Des efforts devront être faits pour que les plus fragiles de ces éleveurs voient leurs exploitations sauvées au moment où la question se pose avec insistance. Une coordination sera créée dès la semaine prochaine de façon à mobiliser ces acteurs et à répondre à une situation d’urgence dans la cohésion des forces vives de Corse », indique Jean-Guy Talamoni, président de l’Assemblée de Corse. 

Les négociations pour la prochaine politique agricole commune commencent en 2020. Si elles échouent, toute la politique agropastorale française pourrait être remise en cause. Une crise sur le long terme qui s’ajoute à une situation d’urgence. 



 
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