Le parquet antiterroriste de Paris a requis un non-lieu général à l’encontre de 31 personnes, des hommes, des femmes dont des militants nationalistes poursuivis dans le cadre de la "piste agricole", ouverte au lendemain de l’assassinat du préfet Erignac, le 6 février 1998.
La justice avait ouvert une information judiciaire pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. Plusieurs militants nationalistes avaient été interpellés et mis en examen.
Certains d’entre eux avaient été incarcérés pendant plusieurs mois. A l’issue de 18 années de procédure, l’accusation considère qu’il n’y a pas matière à poursuivre les personnes incriminées et a requis un non-lieu général.
C’est maintenant au juge antiterroriste Laurence Le Vert de prendre sa décision. Si elle suit les réquisitions du parquet, les poursuites prendront fin pour les personnes mises en examen, dans le cas contraire, elle peut réclamer leur renvoi devant le tribunal correctionnel de Paris.
► Reportage d'Anne-Marie Leccia et de Guillaume Leonetti