Il y a 16 ans, le préfet Claude Erignac assassiné

Un hommage officiel a été rendu ce  jeudi 6 février  à Ajaccio à la mémoire du préfet de Corse Claude Erignac, lors d'une cérémonie commémorative du 16e anniversaire de son assassinat. Retour sur les dates clés de l'enquête et des procès.

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"L'hommage dû à Claude Erignac, à ses convictions, à son action au service de l'État, c'est d'abord de réaffirmer avec fermeté, avec constance, que la République est la plus forte", a déclaré le préfet de Corse, Christophe Mirmand, en présence des élus locaux, sur les lieux où le haut-fonctionnaire avait  été tué, près du centre d'Ajaccio.


La violence est une impasse

Le préfet avait été exécuté de trois balles dans la nuque, rue colonel Colonna d'Ornano, alors qu'il marchait seul, sans arme et sans protection, pour rejoindre son épouse dans un théâtre pour un récital de musique, le soir du 6 février 1998.

"La violence, a affirmé M. Mirmand, est une impasse et (...) les auteurs de celle-ci, leurs complices, ceux qui la soutiennent et qui la cautionnent, ne promettent à la Corse que le malheur et le déclin."

Il a ajouté que "les services de l'État sont mobilisés pour faire face à ce fléau.

Les résultats sont tangibles, même si le chemin est encore long".

Qualifiant cet assassinat "d'outrage à la République et à l'honneur de la Corse", M. Mirmand a rappelé que "c'est aussi un époux, un père, tout simplement, qui fut frappé", adressant des "pensées attentionnées" à la veuve du préfet, Dominique Erignac, et à leurs deux enfants, Marie-Christophine et Charles-Antoine.

L'assassin du préfet Erignac, Yvan Colonna, qui a toujours nié avoir commis ce crime, a été définitivement condamné en juillet 2012 à la réclusion criminelle à perpétuité et purge sa peine à la prison d'Arles (Bouches-du-Rhône).

Alors qu'un avocat ajaccien va demander la clôture définitive des personnes toujours mises en examen dans ce que l'on avait appelé alors la piste agricole, retour sur  l'assassinat, le 6 février 1998, du préfet Claude Erignac, une interminable enquête et des procès à rebondissements.
Récit : Stefani Marie-Françoise



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