Mounaïm El Idrissy n'a pas obtenu gain de cause. La commission de discipline de la LFP a décidé de ne pas punir le capitaine ruthénois. Il l'accusait de l'avoir traité de "sale Arabe" lors du match ACA -Rodez du 26 février dernier.
"Pas d'éléments suffisamment probants permettant d'établir la matérialité des faits". C'est par ces mots que la commission de discipline de la ligue professionnelle a légitimé sa décision de ne pas prendre de sanctions contre Julien Célestine. La décision a été rendue mercredi 23 mars dernier.
Mounaïm El Idrissy, qui avait dénoncé les propos supposés du capitaine de Rodez, lors du match ACA-RAF du 26 février dernier, a posté un tweet pour commenter cette décision. Un tweet où est écrit "qui sait reconnaître ses fautes est un homme, qui ne les assume pas est un lâche" :
Tout se paie dans la vie ??☝?.#STOPAURACISME ✊?✊?✊? pic.twitter.com/huQZFj8Nry
— Mounaïm El idrissy (@Elidrissy_Mouna) March 23, 2022
L'ACA, de son côté, n'a pas fait de commentaires, tout comme Julien Célestine et le Rodez Aveyron Football.
Parole contre parole
Mounaïm El Idrissy, qui affirme avoir été traité de "sale Arabe", espérait des sanctions exemplaires, mais il savait qu'il serait difficile de prouver ses dires devant la commission, et que ce serait "parole contre parole" : ""Les micros des caméras étaient peut-être trop loin, mais surtout, quand j'ai demandé à son coéquipier, qui était à côté lors de l'altercation, s'il avait entendu quelque chose ou pas, il a baissé la tête et est parti comme si de rien n'était..."
L'arbitre de la rencontre, Mathieu Vernice, avait également affirmé au joueur ajaccien, qui s'en était plaint à lui, qu'il n'avait rien entendu.