En marge des cérémonies officielles, Emmanuel Macron a sillonné rapidement les rues d'Ajaccio. Notamment pour se rendre au Musée Fesch ce mardi après-midi et à la mairie.
À la sortie de son déjeuner en préfecture ce mardi, et malgré une heure de retard, Emmanuel Macron s'autorise un long bain de foule. Le chef de l'état est congratulé, photographié, et même interpellé. « Le film que vous tournez là, comment il s’appelle ? » , lance un curieux. « Monsieur, je ne fais pas de cinéma moi », lui répond le président de la République.
Dans les rues d'Ajaccio, c'est plutôt l'actualité qui suit Emmanuel Macron. Une horde de journalistes l'entoure pour une déambulation préparée jusqu'à la mairie d'Ajaccio.
Sur le trajet, il évoque le cadre constitutionnel. Lorsqu’un journaliste lui demande où s’arrête le giron républicain auquel il fait souvent référence. Emmanuel Macron rétorque : « Il y a qui le définit assez bien qui s’appelle la Constitution française ». Et lorsque qu’il est question de la faire évoluer. Le président de la République est clair : « Il y a des choses qui la fonde qui datent d’avant 1958 aussi ».
Salons napoléoniens et musée Fesch
Dans cette phrase, Emmanuel Macron parle des principes intangibles de la Constitution. Cela pourrait donner le ton de son discours de demain, mercredi, même s'il préfère ne pas l'aborder aujourd'hui.
À chaque jour suffi sa peine, Emmanuel Macron ne parlera pas plus de politique aux médias. Car l'emploi du temps est chargé, il est attendu à la mairie pour une rencontre avec le maire d'Ajaccio Laurent Marcangeli.
Des salons napoléoniens de la mairie d'Ajaccio au musée Fesch, le chef de l'État marche sur les pas de l'empereur. Ultime escapade culturelle avant de reparler politique.