Une délégation de Polynésiens est venue étudier le modèle du GIRTEC, chargé de remettre un peu d'ordre dans les titres fonciers.
Des magistrats, des spécialistes des affaires foncières et des greffiers de Tahiti étudient toute la semaine la situation du foncier corse.
Cette présentation est organisée par le Groupement d'intérêt public pour la reconstitution des titres de propriété en Corse (GIRTEC).
Intervenants : Loyana Legal, directrice des affaires foncières de Tahiti // Paul Grimaldi, directeur du GIRTEC
Reportage : Pierre Simonpoli, Wilfried Redonnet
Le désordre foncier est conséquent en Corse : "plus de 300.000 parcelles cadastrées appartiennent à des propriétaires présumés décédés", rappelle le directeur du GIRTEC, Paul Grimaldi.
Conséquence : les occupants des terrains n'ont pas de titre justifiant leurs droits.
La Polynésie confrontée au même problème
La directrice des affaires foncières de Tahiti, Loyanna Legal, a souligné la "similitude de difficultés dans le cas de titrement" entre la Corse et la Polynésie. "Des cas auxquels nous sommes confrontés régulièrement et qui génèrent de nombreux conflits dans les familles." a-t-elle ajouté.
Un tribunal foncier a été spécialement créé pour gérer ce type de litiges.