Incendie de la salle de prière à Ajaccio : aucun système de surveillance à Mezzavia

Trois jours après l'incendie criminel à Ajaccio de la salle de prières musulmanes de Mezzavia, les responsables de la salle font l'inventaire des dégradations. Cet incendie repose la question de la protection des lieux de culte musulman dans l'île.

Cette salle de prière, l'une des plus anciennes d'Ajaccio devra entièrement être reconstruite. L'incendie qui s'y est déclaré dans la nuit du vendredi 29 avril n'a rien épargné. Créé des les années 80, cette salle de prière située dans le quartier de Mezzavia à Ajaccio, était autrefois associée à un ancien foyer de travailleurs.

Aujourd'hui très fréquentée par la communauté musulmane, la salle est gérée par une association qui devait racheter à Adoma, un bailleur social, les murs et un peu de terrain pour agrandir le bâtiment dans les semaines à venir. En plus d'accueillir un lieu de prière, il disposait également de salles de classe où une centaine d'enfants y apprenaient l'arabe.

Le reportage de Florence Antomarchi et Franck rombaldi

Intervenants : Abdelhamid Lahrach, trésorier - Association des Maghrébins de Corse-du-Sud ; microtrottoir; Abdelhamid Lahrach

Des systèmes de vidéo-surveillance


Seul un lieu de culte musulman à Ajaccio est équipé d'un système de vidéo-surveillance, c'est celui de Baléone, malgré les engagements de l'Etat au début de l'année 2015. Ironie du sort, les études de sûreté menées par la police nationale pour installer un équipement de surveillance dans la salle de prière de Mezzavia, ont été bouclées vendredi 29 avril, avec retard, la veille de l'incendie. 

Pour l'instant, il n'y a pas d'informations nouvelles concernant l'enquête.
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